Le tremblement s'est produit à 12h32 au nord de la métropole alsacienne, près du site de géothermie profonde exploité par Fonroche à Reichstett et Vendenheim (Bas-Rhin).
Précédemment, trois secousses de magnitude 2,2, 2,1 et 2,6 avaient déjà été ressenties jeudi soir ainsi que les 27 et 28 octobre dans cette zone.
Ces quatre séismes ont été classés comme «induits» par le Rénass, c'est-à-dire provoqués par une activité humaine.
«Fonroche Géothermie informe qu'un évènement sismique de magnitude 2,2 a été mesuré ce dimanche (...) vers 12h30 dans le périmètre de la Centrale de géothermie profonde à Vendenheim alors que l'exploitation est toujours à l'arrêt et le test de traçage suspendu», indique l'entreprise dans un communiqué.
Suspension des travaux
Le mini-séisme survenu dimanche «s'inscrit dans la continuité des mouvements souterrains qui avaient occasionné un événement de même nature» jeudi dernier, indique encore Fonroche.
Les travaux de l'entreprise sont suspendus depuis une première série de séismes survenue en novembre 2019, dont une secousse de magnitude 3,9 qui avait ébranlé la région de Strasbourg sans faire de dégâts ni de victimes.
Fonroche menait ces derniers mois des expériences pour tenter de savoir si ce tremblement de terre était lié à ses activités, ce qui n'a pas encore été démontré.
Mais ce sont certainement ces récents «tests de traçage» qui ont provoqué les secousses, selon l'entreprise. Ces tests ont toutefois été interrompus la semaine passée à la demande de la préfecture.
«Les données de ce dernier épisode (dimanche) sont versées aux analyses poussées qui ont été engagées suite à l'événement (de jeudi dernier) pour en connaître l'origine», indique Fonroche dans son communiqué diffusé dimanche.
«L'hypothèse la plus probable repose sur une continuité de l'ajustement de la roche suite aux deux évènements précédents», estime l'entreprise.