Une flambée de violences dont l’origine reste inconnue a été constatée dans la nuit du 6 au 7 novembre à Oyonnax, rapporte La Voix de l’Ain en décrivant «des scènes de guérilla urbaine» avec des poubelles brûlées, des feux d'artifice et des pétards.
Enfermons ces délinquants et criminels qui pourrissent la vie des Français ! #Oyonnax petite ville de 20.000 habitants en proie à la guérilla urbaine. Les forces de l’ordre y sont attaquées au mortier pic.twitter.com/dioLiEEMjT
— Eric Ciotti (@ECiotti) November 7, 2020
Selon le quotidien régional, les violences ont éclaté dans la soirée à proximité du quartier de la Plaine. Pour éteindre divers incendies et disperser les voyous, la police et les pompiers sont intervenus. La BAC, tout comme des équipages du PSIG (Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie), sont également arrivés sur place en renfort.
y’en as encore qui se plaigne d’avoir des feux d’artifice gratuit et a l’improviste a oyonnax profitez c’est gratuit pic.twitter.com/LhsNGRIUcq
— Raconte pas ta vie (@Themangemesabos) November 7, 2020
Comme l’indique Franceinfo, les sapeurs-pompiers ont compté six voitures brûlées, une trentaine de poubelles incendiées et un début de propagation de feu sur deux appartements ainsi que du mobilier urbain dégradé.
Oyonnax c’est un autre monde pic.twitter.com/9m9MQ0al7q
— gabbzer01 (@GabinPotherat) November 7, 2020
Le maire dénonce des «comportements inadmissibles»
Réagissant via le compte Facebook de la commune, le maire Michel Perraud a condamné ces violences:
«J'assiste depuis le début de la soirée à des comportements inadmissibles dans notre Ville d'Oyonnax. J'en appelle à la responsabilité de tous. Parents, amis, responsables associatifs pour que ces agissements cessent immédiatement. Je m'entretiens avec les autorités depuis des heures afin de garantir la sécurité de nos concitoyens. Je demande à chacun d'entre nous de ne pas rentrer dans une surenchère dangereuse».
Le calme est revenu aux alentours de 2h du matin. Des sources policières, citées pas Franceinfo, estiment que ces faits pourraient s'expliquer par un contre-coup du confinement.