Interpellé, l’auteur présumé de l’agression contre un prêtre orthodoxe à Lyon reconnaît avoir tiré

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L’enquête sur le prêtre orthodoxe blessé par balles à Lyon devant son église le 31 octobre progresse: un homme a reconnu les faits et justifié son geste par une vengeance personnelle.

Un homme interpellé et placé en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur la tentative d'assassinat d'un prêtre orthodoxe le 31 octobre à Lyon a reconnu les faits, a annoncé le parquet.

Selon des informations du parquet et du Parisien, l'homme, un Géorgien, a avoué avoir tiré sur le père Nikos samedi dernier en représailles à une liaison de la victime avec sa compagne.

«L'enquête confiée à la DIPJ de Lyon va se poursuivre pour établir le mobile et le déroulement exact des faits», a déclaré le parquet de la ville.

Se référant à des sources concordantes, le journal précise que l’homme, de nationalité géorgienne, a été interpellé avec sa compagne, une Russe de 35 ans.

Toujours d’après Le Parisien, l'homme a reconnu être l'auteur de l'agression, évoquant une vengeance d'ordre privée, car sa compagne aurait été la maîtresse du prêtre Nikolas Kakavelakis. Il a toutefois affirmé qu'il n'avait pas l'intention de tuer la victime. Lors de sa garde à vue, la compagne du tireur présumé a confirmé sa liaison avec le prêtre, mais a affirmé qu’elle n’était pas au courant des intentions criminelles du Géorgien.

Un prêtre «très entreprenant»

La victime est sortie du coma mardi dernier et a été auditionnée à l'hôpital. Il a lui-même évoqué l'hypothèse d'un acte commis par «un mari jaloux» de l'une de ses conquêtes.

«Le prêtre est très porté sur la chose sexuelle, il est très entreprenant avec les femmes», a confié, toujours selon Le Parisien, une source proche de l'enquête.

Lors d'une perquisition au domicile du tireur présumé, les enquêteurs ont retrouvé une arme qui n'était pas celle de l'attaque, précise France 3. Le suspect est déjà connu des services de police pour détention illégale d'arme et conduite sans permis.

Selon ses propres déclarations, l’homme s’est débarrassé de l'arme du crime au niveau des quais de Saône à Lyon, précise encore Le Parisien.

Deux jours après l'attentat dans la basilique Notre-Dame de l'Assomption de Nice, le 31 octobre, un homme a ouvert le feu avec un fusil à canon scié sur le père Nikos alors qu'il fermait son église à Lyon, le blessant grièvement.

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