Il y a un an, Donald Trump avait ironisé sur la «colère» de la jeune militante suédoise Greta Thunberg qui venait d'être désignée «personnalité de l'année» par le magazine «Time», une distinction chère au Président américain. Ce dernier lui avait conseillé de se «détendre» et d'aller au cinéma.
«Greta doit apprendre à gérer sa colère et puis aller voir un bon vieux film avec un[e] ami[e]!», avait-il écrit sur son compte Twitter. «Détends-toi, Greta, détends-toi!».
So ridiculous. Greta must work on her Anger Management problem, then go to a good old fashioned movie with a friend! Chill Greta, Chill! https://t.co/M8ZtS8okzE
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) December 12, 2019
Jeudi 5 novembre, alors que Trump lançait des tweets en lettres capitales et des allégations de fraude électorale, Thunberg a retourné ses mots contre le milliardaire républicain en se moquant de sa fébrilité durant l'attente des résultats.
«Tellement ridicule. Donald doit travailler sur ses soucis de Gestion de la Colère, puis aller voir un bon vieux film avec un ami! Détends-toi, Donald, détends-toi!», a-t-elle tweeté.
So ridiculous. Donald must work on his Anger Management problem, then go to a good old fashioned movie with a friend! Chill Donald, Chill! https://t.co/4RNVBqRYBA
— Greta Thunberg (@GretaThunberg) November 5, 2020
Deux heures après sa publication, le tweet avait accumulé plus de 452.000 likes, soit le double du message original de Trump.
Thunberg appelle à voter Biden
Un mois avant la présidentielle, Greta Thunberg, qui dénonce l’inaction de la classe politique face à l’urgence climatique, avait appelé à voter pour le candidat démocrate Joe Biden.
D’autant que le départ concret des États-Unis de l'accord de Paris sur le climat, décidé par Donald Trump, réputé climatosceptique, en 2019, a eu lieu le 4 novembre.
En revanche, en se présentant comme un fervent partisan de la lutte contre le réchauffement climatique Biden a promis de rejoindre de nouveau l’accord, et même d’aller «beaucoup plus loin que cela».