Dans un contexte déjà tendu, dans la soirée du jeudi 29 octobre (jour de l’attentat à Nice), les policiers de la BAC ont repéré un homme qui semblait «dissimuler quelque chose à l’arrière de son pantalon», selon les informations relatées par Actu17. Au moment où ils ont voulu procéder à son contrôle, l’individu a sorti une arme de poing et l’a pointée sur eux.
Les faits se sont produits vers 23 heures, bien après le début du couvre-feu, à Pierrefitte-sur-Seine, en Seine-Saint-Denis. Cet homme ne pouvait pas se trouver dehors, à moins de présenter une dérogation valable. Les policiers étaient d’autant plus méfiants que le plan Vigipirate venait d’être élevé à son niveau maximal «urgence attentat», souligne le média.
Repéré, le suspect a arrêté une voiture et s’est adressé à la conductrice, une main dans son pantalon. C’est à ce moment-là que les agents, le brassard «police» visible sur le bras, sont descendus de leur véhicule. L’individu s’est alors retourné et a pointé son arme sur eux. Les policiers ont à leur tour pointé leur arme de service sur lui.
L’individu a refusé de lâcher son arme malgré les multiples injonctions des policiers, tandis qu’il visait chacun d’eux successivement. Son attention s’est ensuite portée sur deux autres fonctionnaires qui se sont positionnés à sa gauche. Les autres en ont profité pour se jeter sur lui, le désarmer et le maîtriser. Aucun coup de feu n’a été tiré.
En liberté sous contrôle judiciaire
Toujours selon Actu17, l’homme interpellé est un ressortissant marocain de 36 ans qui se trouvait illégalement sur le territoire français. Il était déjà connu des services de police pour des faits similaires et avait déjà fait de la prison. L’arme en question est un calibre 9 millimètres, chargée de balles à blanc, mais l’agresseur possédait 21 cartouches sur lui.
Il a été déféré puis remis en liberté sous contrôle judiciaire dans l’attente de son jugement, selon le site d’information. La conductrice à qui il s’est adressé a indiqué qu’il lui a demandé la direction de la mairie de Stains, mais elle craignait en réalité que l’homme n’essaie de lui voler sa voiture.