Une centaine d’élèves de l'École nationale de police de Nîmes (Gard) se sont réunis le 28 octobre pour une soirée clandestine, alors que la France était sujette à un couvre-feu quoique pas encore confinée. Aux alentours de 21h20, une patrouille cynophile a été attirée par une importante musique, a rapporté dimanche BFM TV.
Bonne ambiance les fêtes d'élèves policiers à Nîmes ! pic.twitter.com/8z2EQz90gB
— Porthos (@leprofcalgues) November 1, 2020
À l’arrivée de la patrouille, les élèves se sont mis à crier et à siffler à leur encontre. Deux policiers sont alors descendus de leur voiture et, entendant des menaces, ont également fait descendre leur chien. Les fêtards se sont alors dispersés.
École nationale de police (ENP) de #Nîmes. Ce 28 octobre, environ une centaine d’élèves ont participé à une soirée clandestine.
— Raphaël MAILLOCHON (@Raph_journalist) November 1, 2020
Vers 21h20, alerté par la musique et des hurlements, une patrouille d’une brigade canine s’est déplacée sur place.
La suite est... étonnante. 1/2 pic.twitter.com/pR8K2AKuXI
«Totalement inacceptable»
Les patrouilleurs ont averti leurs supérieurs hiérarchiques, une enquête administrative a été ouverte.
Le ministre de l'Intérieur a également été informé de cet incident. Il a formellement dénoncé cette «soirée clandestine» sur Twitter, le 1er novembre, en la qualifiant de «totalement inacceptable».
Des élèves de l’école de police de Nîmes auraient organisé une «soirée clandestine» en plein confinement. Totalement inacceptable. Si ce fait est avéré, les élèves responsables ne seront pas dignes de porter l’uniforme et seront exclus. Pour être respecté il faut être respectable
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) November 1, 2020
«Si ce fait est avéré, les élèves responsables ne seront pas dignes de porter l’uniforme et seront exclus. Pour être respecté il faut être respectable», a souligné Gérald Darmanin.