Dans le sillage de l’attaque au couteau à la basilique Notre-Dame à Nice, le Président français s’est entretenu par téléphone avec son homologue tunisien Kaïs Saïed.
Comme le relate un communiqué de la présidence tunisienne repris par Le Figaro, les deux dirigeants ont notamment évoqué le problème «de la migration clandestine», ainsi que «les solutions à trouver ensemble pour faire face à ce phénomène, qui s’aggrave».
Jeudi 29 octobre, trois personnes ont été tuées à la basilique Notre-Dame de l’Assomption à Nice. L’assaillant présumé, Brahim Issaoui, est un Tunisien de 21 ans arrivé clandestinement en Europe par l’île italienne de Lampedusa fin septembre, avant de rejoindre la France la veille de l’attaque, selon une source proche de l’enquête citée par le quotidien.
Coopération entre la Tunisie et la France
Kaïs Saïed a condamné «toutes les formes de violence et de terrorisme», selon le communiqué de la présidence. Il «existe de nombreuses personnes qui se servent de l'islam pour recruter d’autres personnes dans le but non seulement d’offenser l’islam mais également de détruire les relations entre les peuples et nations», poursuit-il.
Le chef du gouvernement tunisien Hichem Mechichi a pour sa part appelé ses ministres de l’Intérieur et de la Justice à coopérer pleinement avec les autorités françaises dans l'enquête. Il a également réitéré sa condamnation «totale et absolue» de cette opération «terroriste brutale et lâche». La Tunisie a décidé de lancer une enquête.