Qui était le sacristain victime de l’attaque terroriste de Nice? - photo

© REUTERS / ERIC GAILLARDUne attaque au couteau à Notre-Dame de l'Assomption à Nice
Une attaque au couteau à Notre-Dame de l'Assomption à Nice - Sputnik Afrique
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Père de deux filles, il aurait dû souffler ses 55 bougies ce vendredi. Des paroissiens de la basilique Notre-Dame de Nice ont livré auprès de BFM TV, du Parisien et de Nice-Matin leurs souvenirs du sacristain Vincent Loquès, l’une des victimes de l’attentat du 29 octobre. Celui-ci a consacré «toute sa vie pour l’église» et «est mort dans l’église».

L’attaque terroriste perpétrée le 29 octobre par un Tunisien de 21 ans dans la basilique Notre-Dame à Nice a fait trois morts, deux femmes et un homme. Ce dernier, le sacristain Vincent Loquès, aurait dû avoir 55 ans ce vendredi. Père de deux filles, il est décrit par les paroissiens comme quelqu’un de souriant et généreux. 

«Il s’occupait de tout. C'était quelqu'un de très important. On avait l'habitude de le voir tous les jours et ça fait mal au cœur qu'on touche ainsi à l'église et au sacré», dit une paroissienne auprès de Nice-Matin. 

C’était lui qui ouvrait les portes chaque matin, préparait les offices, allumait les bougies et était toujours visible auprès des paroissiens, précise BFM TV.

Une attaque par-derrière?

Le sacristain a été égorgé et est décédé sur place, sur son lieu de travail, «presque dans son salon», disent deux fidèles au Parisien.

«Il était quand même costaud, le terroriste a dû l'attaquer par-derrière», estime une autre paroissienne.

«Gai, fiable, de caractère fort»

Originaire de Saint-Etienne-de-Tinée (sur les hauteurs de Nice), il avait d’abord travaillé dans la maçonnerie. Il est ensuite devenu sacristain, au départ au sein de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc, ensuite de la basilique Notre-Dame il y a sept ans.

Il a consacré «toute sa vie pour l’église et il est mort dans l’église», a confié auprès de BFM TV Florence, adjointe au diocésain de Nice.

«Il était comme ça: gai, fiable, avec un caractère fort», explique au Parisien le père Jean-Louis Giordan. Curé de la basilique Notre-Dame-de-l’Assomption de 2004 à août 2020, c’était lui qui avait embauché Vincent Loquès il y a sept ans.

«Il aimait l'église où il travaillait. Il essayait de l'embellir en permanence», conclut-il au micro de Nice-Matin.

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