Avant d’être abattu par des policiers à Avignon le 29 octobre, deux heures après l’attaque au couteau à Nice, l’homme armé qui menaçant des passants aurait également fait un salut fasciste, a déclaré une source judiciaire à 20 Minutes.
Le passant qui a prévenu la police a été menacé par cet individu en possession d’une arme de poing:
«Il aurait fait un salut nazi tout en le braquant avec son arme qui était une vraie arme, et non pas un pistolet à billes», a expliqué la source au quotidien.
L’attaquant a été visé par un tir de LBD de la part des forces de l’ordre. Il est tombé mais s’est relevé. En tenant des propos incohérents, il a menacé les agents avec son pistolet, lesquels ont dû riposter, poursuit le quotidien. Touché par une balle réelle, il a succombé sur place.
Pas de piste islamiste
La piste terroriste est écartée par le parquet de la ville en raison des problèmes psychiatriques dont l’agresseur souffrait, a indiqué l’AFP. Une enquête a été ouverte afin d’établir les circonstances précises des faits.
Plus tôt dans la journée, trois personnes ont été tuées dans la basilique Notre-Dame de Nice par un jeune Tunisien récemment arrivé en France. Il ne cessait de crier «Allahu Akhbar», a indiqué le maire de la ville, Christian Estrosi. Il a été gravement blessé par les forces de l’ordre et hospitalisé.