Comment le Covid-19 pousse les mères à accoucher à domicile

© Photo Pixabay / SeppHUn bébé (image d'illustration)
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Sur fond de contraintes liées à l’épidémie de Covid-19, comme le port de masque ou l’impossibilité pour le conjoint d’accompagner sa femme à l’hôpital, certaines futures mères revoient la manière dont elles vont donner la vie et se tournent vers l’accouchement à domicile. Témoignages de l’une d’elles et d’une sage-femme pour Sputnik.

La crise sanitaire a impacté le quotidien de tous, y compris celui des femmes enceintes. Si le masque n’est pas obligatoire, mais souhaitable lors de l’accouchement, certaines maternités l’imposeraient à de jeunes mères, transformant ainsi ce moment en véritable cauchemar. Elles ont témoigné de leurs mauvaises expériences: port du masque, absence du conjoint le jour J, impossibilité pour la famille de rendre visite à la maman et au bébé…

Face à cette situation, certaines femmes se tournent vers l’accouchement assisté à domicile (ADD).

​Floriane Barbezat, ostéopathe de profession et enceinte de son deuxième enfant, témoigne au micro de Sputnik. Si elle était auparavant opposée à l’ADD, le contexte sanitaire et la rencontre avec une sage-femme spécialisée lui ont fait revoir son mode de pensée. Elle constate également une meilleure prise en charge par rapport à l’hôpital.

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Une pratique qui fait encore peur vue de l’extérieur, sujette à de nombreux préjugés et de méconnaissances: pratique moyenâgeuse, absence de suivi ou de matériel médical, risques potentiels… Mais certaines femmes ayant donné vie à la maison témoignent de leur expérience plus douce et plus naturelle avec un meilleur suivi, puisque la sage-femme est totalement dédiée à la future maman. Mais encore trop peu de sages-femmes le pratiquent –environ une centaine en France– ou qui osent se lancer, compte tenu du «climat hostile» auquel fait face la profession. L’une d’elles, Sarah, a accepté d’en dire plus à Sputnik sur ce métier en mal de reconnaissance.

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