«L'extrême-droite serait presque gênée de tant de sollicitudes», a tweeté ce mardi Danièle Obono. Dans sa publication, l’élue écrit en outre que «le sinistre de l'Intérieur» déclare une «guerre civile».
Pour bien commencer la journée, rien ne vaut d'entendre le sinistre de l'Intérieur d'Emmanuel Le Pen déclarer la guerre civile. L'extrême-droite serait presque gênée de tant de sollicitudes. Presque. Car l'original sera toujours préféré à la copie. Il est pas beau le barrage ?! pic.twitter.com/3sUYSiECEW
— Députée Obono (@Deputee_Obono) October 27, 2020
Ce post est accompagné d’une capture d’écran du compte de Gérald Darmanin qui a évoqué au micro de France Inter «un ennemi de l’intérieur qu’il faut combattre».
Le «premier flic de France», lors de cette intervention, a déclaré que «les officines islamistes dev[enaient] trop nombreuse, les financements étrangers [étaient] trop importants».
Combien d’attentats faudra-t-il encore pour que certains se réveillent et voient qu’il y a manifestement un ennemi de l’intérieur qu’il faut combattre ? #le79Inter pic.twitter.com/z29eomDD4m
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) October 27, 2020
Mélenchon monte au créneau
Estimant qu’Obono était insultée «non-stop depuis un mois», Jean-Luc Mélenchon a pris en répondant à la question de la BFM TV la défense de sa co-partisane et a émis des critiques à l’égard de la rhétorique menée par le gouvernement depuis l’assassinat de Samuel Paty.
«C'est quand même pas tous les jours que ça arrive qu'un parti d'extrême-droite puisse remercier un ministre de l'Éducation nationale d'avoir repris, mot pour mot, son argumentaire sur l'université», s’est-il notamment exclamé, renvoyant visiblement à la déclaration sur l’«islamo-gauchisme».
Et d’évoquer «des débordements, des surenchères, de la vague irrationnelle, qui a consisté pendant une semaine [...] à montrer du doigt plusieurs millions de musulmans dans ce pays et [...] La France insoumise».