Quatre mois après le cambriolage de l’appartement de son fils, cela a été le tour de celui de Laurent Fabius, président du Conseil constitutionnel le 19 octobre, rapporte un article du Point paru le 27 octobre. Désormais, c’est la police judiciaire, à laquelle le parquet de Paris a confié l'enquête, qui s’occupe du dossier.
D'après les informations du Point, «le butin des voleurs est constitué principalement de bijoux». Interrogé par le quotidien, l’ex-Premier-ministre a refusé de commenter ses déboires en soulignant «qu'aucun document ni ordinateur contenant des données sensibles n'[avaient] été dérobés».
Toujours accompagné de deux officiers de sécurité, M.Fabius n’a pas de garde policière statique devant son immeuble dans la capitale, précise le média. C’est suite au déclenchement de l’alarme que les monte-en-l’air ont dû se précipiter et, probablement, partir plus tôt que prévu.
Les malheurs des Fabius
Ce n’est pas la première fois que la famille Fabius est dans le viseur d’un Arsène Lupin des temps modernes. En juin dernier, Le Point avait annoncé qu’alors qu’il se trouvait aux Pays-Bas, Thomas Fabius, fils de l’ex-chef de gouvernement, avait lui aussi été cambriolé. Dans son appartement situé dans le 7e arrondissement de Paris, les malfaiteurs ont dérobé une montre de luxe d’une valeur de 200.000 euros et un tableau dont le propriétaire a déclaré ignorer le prix.