Bien que dans un premier temps ait été évoquée une dissolution «partielle», le préfet de police de Paris Didier Lallement a fini par décider, le 2 juillet dernier, la dissolution totale de la CSI 93 qui comptait 148 hommes et faisait l’objet d’une quinzaine de plaintes. Le jour même, quatre policiers soupçonnés de violences, vol, détention et transport de stupéfiants ainsi que de faux et usage de faux en écritures publiques ont été mis en examen puis, le 22 septembre, placés en garde à vue à l’IGPN.
Ayant sollicité la préfecture, Mediapart précise avoir reçu la confirmation que la compagnie et «ses unités non dissoutes participent aux patrouilles de contrôle».
Pas de dissolution mais une réforme?
Mediapart, se référant toujours à la préfecture, indique que cette dernière n’évoque plus une dissolution mais «une réforme en cours, en concertation étroite avec l’ensemble des personnels concernés».
Le 5 novembre, l’un des policiers de cette unité comparaîtra devant le tribunal de Bobigny pour «faux et usage de faux en écritures publiques» et «violences par personne dépositaire de l’autorité publique». Il est soupçonné d’avoir frappé un jeune dealer et rédigé ensuite un faux procès-verbal pour maquiller ses violences, rappelle Mediapart.