«Je ne comprends pas pourquoi je devrais m’arrêter de vivre. En tout cas, mes amis et moi allons nous retrouver à la maison plutôt que dehors», lance au micro de CNews Clara, une jeune Niçoise de 19 ans. La jeune femme explique avoir l’habitude d’aller en boîte de nuit le week-end et que, faute de pouvoir y retourner en raison du couvre-feu, il lui a fallu s’adapter.
Ainsi, constate le média, les «corona-parties» exaspèrent à Nice et sur la Côte d’Azur depuis l’entrée en vigueur de la mesure censée freiner la propagation du virus.
Après la fin de la soirée, les participants ne rentrent pas chez eux, craignant les contrôles et les amendes et dorment donc sur place. Ceux qui vivent chez leurs parents optent donc pour la location.
Une autre jeune confie qu’elle envisage d’inviter huit amis dans son appartement et ne voit aucune utilité dans le couvre-feu, le virus circulant «toute la journée».
Des résidents «pètent les plombs»
«Ce couvre-feu ne fait que déplacer le problème. On observe une recrudescence des soirées qui se prolongent toute la nuit, certains résidents pètent les plombs», cite le médias les propos d’un gérant d’un syndic d’immeuble.
Le 24 octobre, l'Assemblée nationale a voté la prorogation de l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 16 février. Le couvre-feu est en vigueur dans 54 départements français, ainsi qu'en Polynésie française, de 21h00 à 06h00 le lendemain. Il concerne 46 millions de personnes.