L'Arménie et l'Azerbaïdjan se sont mutuellement accusés d'avoir violé la trêve au Haut-Karabakh avec des tirs d'artillerie. Des rapports de reprise des hostilités sont arrivés immédiatement après l'annonce d'une nouvelle tentative de cessez-le-feu à Washington.
Le ministère azerbaïdjanais de la Défense a déclaré que les forces arméniennes avaient «violé le nouveau cessez-le-feu humanitaire» lundi en bombardant ses positions dans la ville de Terter et des villages avoisinants.
Pendant ce temps, l'armée de la république autoproclamée du Haut-Karabakh a nié les accusations de la partie azerbaïdjanaise. Le Premier ministre arménien Nikol Pashinian a écrit sur les réseaux sociaux que son pays respectait le cessez-le-feu.
Dans le même temps, la porte-parole du ministère arménien de la Défense, Chouchan Stepanian, a déclaré que l'artillerie azerbaïdjanaise avait commencé à tirer sur les positions des forces du Haut-Karabakh, «violant gravement l'accord de cessez-le-feu». L'Azerbaïdjan, à son tour, a insisté sur le fait qu'il observait la trêve.
Accords précédents
L'Arménie et l'Azerbaïdjan avaient précédemment convenu de mettre fin aux hostilités le 10 octobre, après des pourparlers à Moscou, et à nouveau le 17 octobre. Les deux premières tentatives de cessez-le-feu ont rapidement échoué, les rivaux se sont immédiatement accusés de violer les accords.