Emmanuel Macron a promis mardi soir, à l'issue d'une réunion de la cellule anti-islamiste de Seine-Saint-Denis, que les actes contre l'islam radical «s'intensifier[aie]nt», quatre jours après la décapitation de Samuel Paty.
«Il ne s'agit pas de faire de nouvelles déclarations [...] ce sont des actes qui sont attendus par nos concitoyens. Ces actes s'intensifieront», a-t-il lancé au côté du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, alors qu'une vaste opération policière est lancée depuis lundi contre la mouvance islamiste.
Dissolution du collectif Cheikh Yassine
Le collectif pro-palestinien Cheikh Yassine, «directement impliqué» dans l'assassinat sauvage de l’enseignant selon Emmanuel Macron, sera dissous en Conseil des ministres mercredi.
«Des décisions de ce type à l'encontre d'associations, de groupements d'individus, suivront dans les prochains jours et les prochaines semaines», a ajouté Emmanuel Macron lors d'une courte allocution à la préfecture de Bobigny.
Assassinat de Samuel Paty
Le 16 octobre, Samuel Paty, professeur de 47 ans, a été retrouvé vers 17h, décapité, non loin de son collège du Bois d’Aulne, à Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines. Il a été tué pour avoir montré des caricatures de Mahomet lors de ses cours sur la laïcité et la liberté d’expression.
Le terroriste, d’origine tchétchène, a été neutralisé par les forces de l’ordre par plusieurs coups de feu et a succombé à ses blessures.