Exclure la Turquie de l’Otan? Proposition d’une élue américaine sur fond du conflit dans le Karabakh

© Sputnik . Alexeï Vitvitski / Accéder à la base multimédiaOtan
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Dans une résolution condamnant la position d’Ankara dans le Karabakh, Tulsi Gabbard, élue américaine à la Chambre des représentants, a proposé d’exclure la Turquie de l’Otan, tweete le Comité national arménien des USA. Selon le document mentionné, la Turquie a envoyé les mercenaires dans la zone du conflit, une information démentie par Erdogan.

La députée à la Chambre des représentants des États-Unis -qui avait par ailleurs proposé sa candidature aux primaires démocrates- Tulsi Gabbard, a appelé à exclure la Turquie de l’Otan, dans une résolution adressée à la Commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants le 16 octobre, à laquelle se réfère le Comité national arménien des États-Unis. La proposition a été avancée par la Démocrate dans le contexte du conflit dans le Haut-Karabakh.

Le texte de la résolution souligne que le soutien turc de l’Azerbaïdjan va à l’encontre de la position de l’Otan. En outre, le document avance que la Turquie a impliqué des radicaux dans le conflit, ainsi quengagé des F-16 dans des opérations dans la zone d’affrontements.

Ankara dément tout envoi de mercenaires

Dans une interview à Sputnik, le Président syrien, Bachar el-Assad, avait plus tôt déclaré que la Turquie engageait des terroristes dans le Haut-Karabakh. Qui plus est, selon les informations du service de renseignement extérieur de Russie, les radicaux sont sur le point d’arriver dans la zone de conflit. Selon le chef du service, Sergueï Narychkine, il s'agit de «centaines et même de milliers de mercenaires».

Le Président turc, Recep Tayyip Erdogan, rejette toutes les allégations concernant l'envoi de combattants syriens dans le Haut-Karabakh et a accusé la Russie, les États-Unis et la France de fournir un soutien militaire à l'Arménie.

Soulignant que personne n'était en mesure de fournir des preuves de la participation de mercenaires aux affrontements dans la zone du conflit, le Président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, a déclaré que Bakou n’impliquait pas de radicaux dans le Haut-Karabakh.

Regain des tensions dans le Haut-Karabakh

Les hostilités ont repris le 27 septembre dans le Haut-Karabakh, république autoproclamée sur le territoire azerbaïdjanais et peuplée en majorité d'Arméniens,. Toutes les parties en conflit ont décrété une mobilisation générale ou partielle. Des victimes parmi la population civile sont à déplorer.

Début octobre, lors de pourparlers tenus à Moscou, les belligérants sont convenus d’un cessez-le-feu. Erevan et Bakou ont décidé de déclarer une trêve à partir de 00h00 le 18 octobre (23:00 GMT le 17 octobre). Pourtant, dès le soir-même, ils se sont mutuellement accusés de violation du cessez-le-feu établi.

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