Enquête sur le député tunisien qui justifiait les «conséquences» des actes de Samuel Paty

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Le parquet antiterroriste tunisien a ouvert une enquête suite aux propos d’un député qui avait affirmé sur les réseaux sociaux que ceux qui «portaient atteinte au prophète» devait assumer les conséquences de leurs actes, en référence à la décapitation de Samuel Paty.

Un message publié sur Facebook par le député tunisien Rached Khirai a entraîné l’ouverture d’une enquête par le parquet antiterroriste, rapporte l’agence de presse TAP.

L’élu, ancien membre de la coalition Al-Karama et désormais indépendant, avait en effet commenté la décapitation de Samuel Paty, appelant ceux qui portaient atteinte à Mahomet à en «assumer les conséquences».

«Porter atteinte au Prophète de Dieu est l’un des plus grands crimes et celui qui l’ose doit en assumer les conséquences, que ce soit un État, un individu ou un groupe» avait-il écrit sur Facebook.

Sa publication avait recueilli plus de 2.000 j’aime en 4 heures et suscité des milliers de commentaires, certains accusant le député d’apologie d’acte terroriste.

Pas un coup d’essai

Ce n’est pas la première fois que Rached Khirai se retrouve au cœur d’une controverse, rapporte Le Courrier de l'Atlas. Avant son élection au Parlement, il animait notamment le site d’information Al Sada, de tendance islamiste. 

Il a été appréhendé à plusieurs reprises suite à des enquêtes pour diffamation, alors qu’il dirigeait ce média.

Le 16 octobre, Samuel Paty, enseignant d’histoire-géographie, a été décapité par un terroriste d’origine tchétchène. Celui-ci lui reprochait d’avoir montré une caricature de Mahomet en classe.

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