Une Italienne a raconté à La Stampa comment une rivalité amère sur le lieu de travail avait poussé sa collègue à mettre un sédatif dans son cappuccino du matin alors que des suppressions d'emplois se profilaient.
La victime, Alice Bordon, a indiqué qu'elle avait toujours fait confiance à sa collègue et qu'elle ne pouvait pas croire qu’elle ait voulu «l’éliminer» en glissant un sédatif dans son café pour qu'elle ait sommeil et soit moins productive dans son travail.
«Tout était noir»
Mme Bordon se souvient qu’après le premier café offert par sa collègue, en octobre 2017, elle avait perdu l'équilibre et avait été transportée à l'hôpital. Elle pensait avoir eu une crise cardiaque.
«Tout était noir, j'avais l'impression de flotter», a-t-elle dit.
Quatre ans de prison
C’est après plusieurs semaines et plusieurs cafés empoisonnés que la victime a commencé à avoir des soupçons. Un jour, elle a accepté un café offert par sa collègue mais n’en a bu que la moitié.
«J'ai mis l'autre moitié dans un tube à essai et les tests ont montré qu'il contenait dix fois la quantité de tranquillisant qui est habituellement conseillée», a-t-elle expliquée.
Sa collègue a donc été pris en flagrant délit. «Avec la police impliquée, nous avons réussi à l'arrêter alors qu'elle glissait le médicament dans ma tasse.»
Elle a été condamnée à quatre ans de prison.