Elle se présente comme Hallu, préférant ne pas divulguer son vrai nom. À 22 ans, cette habitante de Saint-Pétersbourg s’est débarrassée de la clé de son interphone ainsi que de sa carte bancaire. Elle se les ait fait implanter sous la peau. Elle a expliqué ses motifs et le processus sur Twitter, justifiant son geste par l’envie de «s’améliorer».
«Toute ma vie, j'ai été attiré par la technologie. Le corps humain est très limité. J’ai trouvé la communauté des transhumanistes, des gens qui croient que la technologie peut vous faciliter un peu la vie. J’aime les technologies et toutes sortes d'automatisation», explique Hallu.
Обещанный тред!
— Hallu🤍 (@Halluart) October 12, 2020
Давайте я расскажу о своих чипах, да и вообще о своём трансгуманизме.
Мне 22, у меня нарощенные клыки и по чипу в руке. В левой руке у меня NFC-тег NTAG216 и эмулятор 125 kHz-меток T5577(они в одной капсуле). Он на этом видосе плавает под кожей pic.twitter.com/tGuYwqX3kM
Elle affirme qu’après l'installation des puces, sa vie est devenue «plus facile» et «plus amusante».
«Aucune banque au monde ne fournit encore un tel service»
Détaillant le processus d’implantation, cette accro aux technologies évoque les difficultés auxquelles elle a dû faire face. Faute de banque prête à fournir un tel service, elle a dû chercher des personnes pour réaliser ses idées, souligne-t-elle sur Twitter.
Elle raconte par ailleurs le processus même qui n’a été pas été facile. À la croire, sa carte a été dissoute dans de l'acide, soudée à une antenne, enfoncée dans de la silicone, puis trempée dans des solutions spéciales pour la rendre sûre. Pendant l'opération, elle a reçu une vingtaine d'injections d'analgésiques, et le processus de guérison a duré environ un mois.
D’après elle, «ces implants ne sont pas dangereux pour la santé et n'interfèrent pas avec la vie normale car la quantité de métal dans ses puces est infime».
Sceptiques, les scientifiques rappellent pour leur part les dangers d’un tel amateurisme, invitant tous ceux qui souhaitent se faire des implants à aller voir un médecin, d’autant plus que la corrosion biométrique peut conduire à des processus inflammatoires.