«Marionnette des Castro-chavistes» et «faible au sujet du socialisme»: voilà la teneur du tweet ravageur que Donald Trump a lancé à propos de Joe Biden, le 10 octobre.
Depuis son élection en 2016, le Président américain n’a pas ménagé ses efforts pour renforcer les sanctions économiques et politiques contre le Venezuela et parvenir à un changement de régime. En janvier 2019, Washington avait, en premier, reconnu Juan Guaido, alors président de l’Assemblée nationale, comme Président par intérim. L’Administration Trump avait aussitôt été suivie par une cinquantaine de pays, dont la France. En mars 2020, Donald Trump annonçait offrir 15 millions de dollars pour l’arrestation de Nicolas Maduro.
Le 3 novembre, jour de l’élection présidentielle américaine, peut-il alors représenter un espoir d’apaisement des relations américano-vénézuéliennes? Jean-Jacques Kourliandsky, spécialiste de l’Amérique latine à l’IRIS et à la Fondation Jean-Jaurès, en doute.
«Il y aurait un style et une approche différents. Il est possible que la tonalité ne soit plus aussi virulente et grossière de la part de Joe Biden, et qu’il y ait une disponibilité à négocier. Mais il n’est pas évident que l’objectif de Joe Biden ne soit pas le même que celui de Donald Trump.»