Une action rassemblant des militants d’ANV-COP21 et d’Alternatiba s’est déroulée ce jeudi 15 octobre au Pont Neuf à Paris. Elle consistait à mettre à l’eau des portraits retournés d’Emmanuel Macron afin de dénoncer la «politique écologique et sociale» du gouvernement qui «part à la dérive» et de rappeler la tenue du procès des «décrocheurs» de portraits le 22 octobre.
🔴ALERTE🔴
— Action Climat Paris (@actionclimat75) October 15, 2020
Les promesses d'@EmmanuelMacron prennent l’eau ! @les150ccc connaissent bien les doubles discours du président. À une semaine du procès des Décrocheurs nous laissons les portraits de #macron partir à la dérive comme sa politique écologique et sociale. pic.twitter.com/aF3J4JY0el
«Les promesses d’Emmanuel Macron prennent l’eau!», indique sur Twitter Action Climat Paris, constitué de membres d’ANV-COP21, qui a décroché des dizaines de portraits de Macron depuis l’année dernière. Équipés cette fois de tenues de plongée, les militants se sont mis à l’eau pour y placer des portraits flottants du Président.
Après 80 #perquisitions chez les activistes #Climat pour retrouver les portraits décrochés d'@EmmanuelMacron, 7 ont été récupérés dans la seine, en train de prendre l'eau, comme les promesses du #Président envers la @Conv_Citoyenne 💦#DecrochonsMacron #TousContreMacronJour17 https://t.co/Kb0xHymiWT
— Pauline Boyer (@Pauline_Boyer_) October 15, 2020
«Après 80 perquisitions chez les activistes Climat pour retrouver les portraits décrochés d’Emmanuel Macron, sept ont été récupérés dans la Seine, en train de prendre l’eau, comme les promesses du Président envers la Convention citoyenne pour le Climat», écrit l’activiste Pauline Boyer.
Comme le montre l’une des photos du groupe d’action climatique, la brigade fluviale est intervenue pour retirer et confisquer les radeaux à l’effigie du chef de l’État.
Procès des militants
Plusieurs «décrocheurs» de portraits en mairie se défendront devant la Cour d’appel de Paris le 22 octobre. Un an auparavant, ils avaient été jugés coupables de «vol en réunion» et condamnés à des amendes de 500 euros. Ils ont décidé de faire appel. «Nous ne sommes pas coupables de l’irresponsabilité d’Emmanuel Macron», dénoncent-ils sur leur page Facebook dédiée à l’événement.
Le 17 septembre, trois d’entre eux ont été condamnés par le tribunal correctionnel de Nantes à des amendes allant de 500 à 800 euros. D’après ANV-Cop21, quelque 150 portraits ont été décrochés en France entre février 2019 et le printemps 2020. Des actions qui visaient à dénoncer l’«inaction climatique du gouvernement par rapport aux engagements pris lors de la Cop21 à Paris en 2015».