Le Centre national de référence des arbovirus affirme avoir suspecté un cas autochtone de dengue dans le Gard et l’Hérault. La personne concernée, en vacances en Occitanie, aurait été contaminée au cours de ses déplacements, fait savoir France Bleu. Des mesures de prévention sont en cours et des traitements insecticides ciblés sont appliqués dans le secteur.
Les riverains concernés ont reçu dans leur boîte aux lettres une note où ils sont appelés à se signaler s’ils ont présenté, depuis début août, plusieurs symptômes, comme une fièvre élevée, plus de 38,5°C, d’apparition brutale associée à au moins un autre signe clinique, tel que des maux de tête, des douleurs musculaires, articulaires ou lombaires et ce, en l’absence de toux, écoulement nasal, maux de gorge, difficultés respiratoires ou plaies infectées.
Différents cas
Dans ce contexte, le média explique la signification des termes «cas importé» et «cas autochtone».
Il y aura lieu de parler de cas autochtone lorsque, de retour en France métropolitaine dans une zone où le moustique tigre est présent, une personne malade se fait piquer par un moustique sain qui, infecté alors par le virus, peut transmettre celui-ci à quelqu’un d’autre.
Santé publique France indique sur son site que du 1er mai au 9 octobre 2020, «ont été confirmés 514 cas importés de dengue, cinq cas importés de chikungunya et un cas importé de Zika».
En outre, un cas autochtone de dengue a été identifié début septembre 2020 dans le Gard, six cas autochtones de dengue dans les Alpes-Maritimes depuis fin août 2020, trois cas autochtones de dengue dans le Var depuis fin août 2020 et un cas autochtone de dengue dans l’Hérault en juillet, souligne l’agence.