Après avoir accouché dans la baignoire, une jeune femme de 23 ans a jeté son nouveau-né par la fenêtre dans le Queens, à New York, et fait une sieste, rapporte le 13 octobre le New York Post.
Le média indique qu’elle a ignoré les cris de son fils gravement blessé alors que le bébé gisait à côté des ordures 1,50 mètre plus bas, filmé par une caméra de surveillance.
«J'ai paniqué et je l'ai jeté par la fenêtre de la salle de bain», a dit l’accusée aux forces de l’ordre le 10 octobre.
«Je n'ai pas surveillé le bébé. J'ai mis mes vêtements dans le panier à linge de la salle de bains, je me suis douchée et je me suis endormie», explique-t-elle.
D’après le New York Post, la suspecte a insisté sur le fait que le «bébé [soit] sorti de nulle part» même si elle aurait admis être enceinte d’un collègue.
Le nouveau-né a rapidement été mis à l’hôpital. «Il est toujours sous assistance respiratoire dans un état critique», précise la source.
Devant le tribunal, la procureure adjointe a déclaré que l’enfant avait «de nombreuses blessures» graves. En outre, elle a noté que l’accusée avait été «capable de continuer ses activités alors que le bébé pleurait», réclamant une caution de 50.000 dollars (près de 42.500 euros).
Déclaration contradictoire de la suspecte
Citée par le média, la procureure a affirmé que la jeune femme avait fait «de nombreuses déclarations contradictoires» aux policiers pour dissimuler son crime odieux.
Une voisine affirme avoir entendu «des gémissements provenant de l'extérieur de la maison de ses voisins» vers 10 heures le 10 octobre, alors que la suspecte a assuré aux autorités qu'elle avait accouché entre 18 et 20 heures le 9 octobre. «Elle est sortie et a observé le nouveau-né allongé nu sur le sol à côté des ordures», précisent les documents cités par le New York Post.
Lors de sa comparution devant le tribunal, la jeune femme a plaidé «non coupable». Son avocat a accepté la caution de 50.000 dollars (42.500 euros), précisant que la famille de sa cliente pouvait mettre sa maison en garantie. L’accusée doit revenir devant le tribunal le 5 novembre.
Une ordonnance de protection a été mise en place contre la mère pour l'empêcher de voir son enfant.