L’Occident a outragé la Convention sur l'interdiction des armes chimiques (CIAS), a estimé le ministre russe des Affaires étrangères.
«Nous assistons de plus en plus à la tendance dans le cadre de laquelle nos collègues occidentaux aspirent à privatiser les structures multilatérales internationales», a déclaré Sergueï Lavrov lors de la présentation du rapport du club de discussion Valdaï L’Utopie d’un monde diversifié: comment se poursuit l’Histoire.
Selon le ministre, ceci est observable aussi bien dans l’activité du secrétariat de l’Onu que dans celle des établissements spécialisés.
«J'ai déjà cité à plusieurs reprises l'exemple de la manière dont la Convention sur l'interdiction des armes chimiques a été essentiellement violée lorsque, en violation directe et flagrante de cette Convention elle-même, l'Occident a insisté pour un vote illégitime, conformément auquel il a annoncé que le secrétariat technique de cette Convention a maintenant et pour toujours des fonctions du Conseil de sécurité de l’Onu et a le droit d'identifier les auteurs dans diverses situations lorsqu'il y a des raisons de croire que des armes chimiques interdites par la Convention ont été utilisées», a lancé le ministre.
Et de souligner qu’avant que l’Occident n’«outrage» ce document universel, le secrétariat n’avait que le droit d’établir si un recours à une substance prohibée avait eu lieu ou pas suite à une demande d’un des pays signataires de la CIAS.