La Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères ou de petit calibre (Comnat-ALPC) a organisé, du mercredi 7 au samedi 10 octobre, à Grand-Bassam, un atelier dont la validation des recommandations du plaidoyer devrait «favoriser la prise en compte de la dimension genre dans la lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre» dans la sous-région.
«Nous faisons appel à une longue tradition d’engagements internationaux en faveur de la représentation des femmes au sein des institutions publiques», avait affirmé le représentant du PNUD, Assandé Arsène, citant la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes pour leur participation à la vie, publique, le Programme d’action de Beijing qui appelle à l’abolition des obstacles à la participation équitable et les objectifs de développement du millénaire.
«C’est donc naturellement que le PNUD s’est engagé à intégrer la problématique genre non seulement dans tous ses programmes mais surtout à faire le plaidoyer pour une intégration accrue des femmes au sein des institutions et programmes sécuritaires tout en soutenant l’ensemble des initiatives de promotion d’une plus grande participation des femmes au développement de leurs pays», a insisté le responsable de la mission spécialisées onusienne.
Les armes légères et de petit calibre constituent les instruments de choix qui alimentent les guerres en occasionnant des morts et d’importants matériels dans les pays de la Cedeao. Elles prolongent les tensions intercommunautaires et la criminalité avec des impacts dévastateurs sur le développement et en particulier, les femmes, les enfants et les personnes âgées.