Impliquer le genre dans la lutte contre la prolifération des armes légères en Côte d’Ivoire

© Photo AIPLa Team, masquée, du Comnat-ALPC, pour retirer, les mains nues, toutes les armes, le mercredi 7 octobre 2020.
La Team, masquée, du Comnat-ALPC, pour retirer, les mains nues, toutes les armes, le mercredi 7 octobre 2020. - Sputnik Afrique
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En Côte d’Ivoire, une stratégie pour l’implication du genre dans la lutte contre la prolifération des armes légères illicites aux frontières est en cours de finalisation.

La Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères ou de petit calibre (Comnat-ALPC) a organisé, du mercredi 7 au samedi 10 octobre, à Grand-Bassam, un atelier dont la validation des recommandations du plaidoyer devrait «favoriser la prise en compte de la dimension genre dans la lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre» dans la sous-région.

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Il s’agissait, pour le Comnat-ALPC, de tracer les sillons du chemin de fer «dans une optique de démocratisation» pour reconsidérer les différent moyens de mieux intégrer les femmes dans la gestion des conflits, par un travail en synergie, entre le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), les organisations de la société civile et les femmes leaders de leurs communautés.

«Nous faisons appel à une longue tradition d’engagements internationaux en faveur de la représentation des femmes au sein des institutions publiques», avait affirmé le représentant du PNUD, Assandé Arsène, citant la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes pour leur participation à la vie, publique, le Programme d’action de Beijing qui appelle à l’abolition des obstacles à la participation équitable et les objectifs de développement du millénaire.

«C’est donc naturellement que le PNUD s’est engagé à intégrer la problématique genre non seulement dans tous ses programmes mais surtout à faire le plaidoyer pour une intégration accrue des femmes au sein des institutions et programmes sécuritaires tout en soutenant l’ensemble des initiatives de promotion d’une plus grande participation des femmes au développement de leurs pays», a insisté le responsable de la mission spécialisées onusienne.

Les armes légères et de petit calibre constituent les instruments de choix qui alimentent les guerres en occasionnant des morts et d’importants matériels dans les pays de la Cedeao. Elles prolongent les tensions intercommunautaires et la criminalité avec des impacts dévastateurs sur le développement et en particulier, les femmes, les enfants et les personnes âgées.

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