Des mortiers d’artifice et des fusées tirés contre des pompiers et des policiers à Cherbourg

CC BY-SA 2.0 / RomainSeaf / Sapeurs-pompiers français
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Un jour après l’attaque du commissariat de Champigny-sur-Marne, des pompiers et des agents de la Brigade anti-criminalité de Cherbourg ont été la cible de mortiers d’artifice et de fusées lancés le 11 octobre au soir par un groupe de jeunes, rapporte La Presse de la Manche. Aucune victime n’est à déplorer.

Une trentaine de jeunes masqués et portant des capuches ont tenté d’interrompre le 11 octobre dans la soirée une intervention des soldats du feu de la ville de Cherbourg, dans le département de la Manche, arrivés sur place pour un feu de poubelles, relate La Presse de la Manche. Les fauteurs de troubles, âgés de 16 à 20 ans, dont certains étaient armés de battes de baseball, ont entrepris une tentative d’encerclement suite à quoi les pompiers ont signalé les faits à la police.

Des agents de la Brigade anti-criminalité (BAC) équipés de «casques lourds, boucliers et lanceurs de balles de défense» étant arrivés sur place, le groupe de délinquants a dû quitter les lieux, précise le média. Une dizaine de délinquants y sont pourtant revenus et ont procédé à des tirs de «mortiers d’artifice et de fusées».

Aucun véhicule n’a été ciblé et personne n’a été blessé lors de ces échauffourées qui ont duré une quinzaine de minutes, détaille La Presse de la Manche.

Réaction du maire et du préfet

La réaction du maire de la ville ne s’est pas fait attendre. Sur Twitter, le 12 octobre, Benoît Arrivé a déclaré que les auteurs des troubles en question devraient «être identifiés et sanctionnés». «Nous ne laisserons pas ce genre de violence prospérer dans notre ville», a-t-il écrit sur le réseau social en faisant part de tout son soutien aux pompiers, aux policiers ainsi qu’aux habitants du quartier où les faits se sont déroulés.

Le préfet de la Manche n’a pas non plus tardé à réagir.

Cyril Postaire, secrétaire départemental du syndicat Unité SGP Police-FO, quant à lui, a déploré que même des villes «calmes» comme Cherbourg «ne sont plus épargnées par ce phénomène de tirs de mortiers».

Suite aux faits, une enquête a été ouverte.

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