Ce 12 octobre, Jean Castex se montrait inquiet face à la progression de l’épidémie en France. Invité sur le plateau de France Info, il martelait que «la réalité de la deuxième vague est là, il ne peut y avoir de relâchement». Le même jour, Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État chargé du tourisme, invitait les Français à réserver leurs vacances, et ce malgré la progression de l’épidémie. De nombreuses métropoles, à l’instar de Paris, Aix-Marseille, Lyon et, dès ce 13 octobre, Toulouse et Montpellier, sont en alerte maximale. Des villes qui pourraient écoper d’un couvre-feu à 20h ou 22h, à l’image de l’Allemagne. Une possibilité que le gouvernement a étudiée en Conseil de défense aujourd’hui.
Depuis le début de l’épidémie, les messages contradictoires émanant du gouvernement sont monnaie courante, alimentant un agacement général au sein de la population. Après la fermeture des bars, des salles de sport, des gymnases, l’accès limité aux restaurants du fait d’un lourd protocole sanitaire et les transports en commun bondés, le couvre-feu est dorénavant sur la table.
S’il faut suivre l’appel des autorités et partir en vacances, les Français –qui peuvent se le permettre– en profiteront-ils vraiment?