La pipérine, substance contenue dans le poivre noir qui est responsable de son goût piquant et de son arôme, est capable de bloquer l’activité des composants du coronavirus responsables de sa reproduction et de son introduction dans l’organisme humain, comme l’ont constaté des chercheurs de l’Institut indien de technologie dans leur étude publiée dans la revue Journal of Biomolecular Structure and Dynamics.
Les scientifiques ont étudié l’interaction de 30 épices avec le Covid-19, et grâce à une méthode de simulation informatique, ils ont découvert qu’elles se liaient toutes à des degrés divers, mais la substance appelée pipérine s’est avérée la plus active.
Des chercheurs russes de l’Institut de physique et de technologie de Moscou, cités par le média local Izvestiia, ont supposé que le mécanisme décrit pouvait fonctionner non seulement sur un modèle informatique, mais aussi dans la réalité. Toutefois, de véritables expériences ont encore besoin d’être menées.
En outre, les scientifiques russes ont également rappelé que le poivre noir était capable d’améliorer le système immunitaire.
Mauvais pour ceux ayant des problèmes de santé
Parallèlement, les chercheurs russes ont souligné que les épices étaient nocives pour les personnes souffrant de problèmes de tractus gastro-intestinal, d'hypertension et d’allergies. Il est donc préférable pour eux de consommer des compléments alimentaires bios au poivre noir.