Michel Fourniret et son épouse de l’époque, Monique Olivier, ont échangé des dizaines de SMS la soirée et la nuit où Estelle Mouzin a été tuée, rapporte Europe 1.
Le tueur en série, qui a avoué les faits en mars, a communiqué avec son ex-femme à partir de 18 heures ce jour-là, peu après que la jeune Estelle Mouzin a été vue pour la dernière fois par un témoin. Ces échanges de messages ont duré jusqu’à 4 heures du matin, moment où Michel Fourniret est rentré à son domicile.
La justice n’a pas encore eu accès au contenu de ces messages mais leur existence fait planer un nouveau soupçon autour de Monique Olivier, déjà mise en examen pour «complicité» en août.
Traces partielles d’ADN
L’affaire Estelle Mouzin avait pris un nouveau tournant en mars, avec les aveux de Michel Fourniret, longtemps soupçonné dans la disparition de la fillette de neuf ans. Les enquêteurs tentent désormais de localiser le corps de la victime. Des traces partielles d’ADN avaient été découvertes sur un matelas, au domicile ardennais de Michel Fourniret cet été-là.
Le temps presse néanmoins, du fait l’état neurologique du tueur en série, 78 ans, qui dit souffrir de problèmes de mémoire. Déjà condamné à la réclusion à perpétuité pour dix meurtres, sur des femmes et des jeunes filles, l’Ogre des Ardennes est soupçonné dans plusieurs autres affaires.