Lors de cet appel, s’est poursuivie une discussion sur la confrontation militaire qui s’est accentuée dans la zone du conflit du Haut-Karabakh qui a pris de l’ampleur et entraîne des pertes sérieuses des deux côtés et fait des victimes civiles, souligne le Kremlin.
«Vladimir Poutine a de nouveau souligné la nécessité urgente de mettre fin aux hostilités», est-il indiqué.
Depuis le 27 septembre, la date du début de l'escalade du conflit dans le Haut-Karabakh, Pachinian a déjà appelé le dirigeant russe à plusieurs reprises. En revanche, après cette date, le Kremlin n’a annoncé aucun entretien avec le Président azerbaïdjanais Ilham Aliev.
L’histoire du conflit
Depuis 1992, le règlement pacifique du conflit fait l'objet de négociations menées dans le cadre du groupe de Minsk de l'OSCE coprésidé par les États-Unis, la Russie et la France. Les ministres des Affaires étrangères des trois pays ont d’ailleurs condamné l’escalade actuelle dans un communiqué conjoint publié le 5 octobre en appelant les parties en conflit à «instaurer immédiatement et sans condition un cessez-le-feu».
Alors que l'Azerbaïdjan insiste sur la préservation de son intégrité territoriale, l'Arménie défend les intérêts de la République autoproclamée, car celle-ci ne participe pas aux négociations.
Le regain de tensions
Depuis le 27 septembre, le Haut-Karabakh est le théâtre de nouveaux affrontements entre les armées arménienne et azerbaïdjanaise. La République autoproclamée a déclaré que les militaires azéris avaient ouvert le feu sur son territoire, y compris sur sa capitale Stepanakert. Des victimes parmi la population civile sont à déplorer.