Invitée dimanche 4 octobre du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, Anne Hidalgo a évoqué un durcissement probable des mesures sanitaires face à la hausse des cas de contamination au Covid-19.
«Je suis partante […] de nous engager pour aider au respect de ces mesures», indique-t-elle, ajoutant qu'elle réunira ce lundi 5 octobre le préfet de police, le préfet de région Île de France, le recteur pour «présenter les mesures complémentaires».
«Il y a deux semaines, on a été informés une demi-heure avant l'intervention du ministre de la Santé. […] Il y a un travail d'une autre nature qui s'est enclenché, je m'en réjouis», a-t-elle assuré.
Selon elle, tous les responsables publics locaux et nationaux doivent travailler «ensemble en bonne intelligence».
«Évidemment qu’un maire ne pourra s'engager et porter des messages de prévention que s'il est convaincu d'une situation, il faut donc partager et affiner les données», poursuit la maire.
«On ne peut pas être dans un stop and go permanent»
Qualifiant la situation de «grave», elle propose de «se projeter de 12 à 18 mois d’une situation dans laquelle il va y avoir des hauts et des bas, il va y avoir des périodes de contaminations». Elle souligne donc l’importance d’une méthode car «on ne peut pas être dans un stop and go permanent».
«Je demande qu’il puisse y avoir des mesures, par exemple, sur l'enseignement à distance, un meilleur suivi des étudiants pour qu'ils ne soient pas livrés à eux-mêmes».
«Une crise de l'hôpital public»
«Nous sommes encore dans une crise de l'hôpital public qui n'est pas réglée», commente Anne Hidalgo en soulignant l’importance de «beaucoup travailler avec les médecins de ville et la médecine libérale».
Bien qu’elle ait salué le plan de relance de 100 milliards d'euros présenté par l’exécutif, elle invite également le gouvernement à élaborer un plan pour les collectivités locales, lesquelles «portent 70% de l'investissement public de notre pays».