La pollution des eaux côtières de la péninsule du Kamtchatka, dans l'Extrême-Orient russe, qui aurait entraîné la mort massive des animaux marins retrouvés échoués sur plusieurs plages, s'est produite dans une couche inférieure de l’eau, selon le service de presse du gouvernement régional, se référant aux données du Département d'hydrométéorologie et de surveillance environnementale du Kamtchatka. C’est la raison pour laquelle les résultats des premiers échantillons d’eau prélevés sur place, à la surface, n'ont pas montré d'excès significatif de teneur en pétrole et en phénol dans l'eau.
Qui plus est, elle a annoncé qu’afin de prélever des échantillons supplémentaires, une commission de l’instance serait envoyée aux embouchures des rivières, accompagnée d’agents de Rosprirodnadzor, service fédéral de surveillance environnementale, industrielle et nucléaire de Russie et du ministère des Situations d'urgence.
Nombreuses carcasses d’animaux marins découvertes dans la région
Selon le département des Ressources naturelles de la région, des carcasses d’animaux marins ont été découvertes début octobre sur la plage de Khalaktyrski, ainsi que dans les baies de Malaïa Lagernaïa, de Bolshaïa Lagernaïa et de Babia.
Fin septembre, des surfeurs ont témoigné d'un changement de couleur de l'eau, se plaignant d’avoir les yeux gonflés ainsi que la peau irritée après leur pratique.
Suite à cela, des tests ont été effectués. Les experts ont établi que la teneur en résidus pétroliers dans l'eau était 3,6 fois supérieure à la normale et que celle en phénols l’était de 2,5 fois. Selon le chef du département des Ressources naturelles de la région, il s’agit d’une situation «anormale» qui «ne peut pourtant pas entraîner de graves conséquences environnementales». Les riverains sont priés de ne pas se rendre sur la plage.