Une baleine morte échoue sur la côte togolaise, «à ne pas consommer!»

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Au Togo, une baleine s’est encore échouée sur le rivage, non loin de la frontière avec le Ghana. Un député qui s’est rendu sur les lieux a toutefois appelé la population à éviter de consommer l’animal, mort et en état de décomposition.

Au Togo, une baleine morte a été découverte dans la nuit du 1er au 2 octobre 2020 sur la plage de Kodjoviakopé, frontalière avec le Ghana, ont informé des médias locaux.

Le cétacé a été rejeté sur le rivage par les grandes vagues qui s’abattent généralement de juillet à octobre sur cette côte.

L’information, relayée par les réseaux sociaux, a été confirmée par le site togolais d’information lenouveaureporter.com, puis par les radios privées de Lomé. Le journal en ligne assure que l’animal s’est échoué vers 2 heures du matin. Il ne s’agit pas de la première fois qu’une baleine se trouve dans les eaux togolaises.

Déjà en novembre 2017, de puissants cétacés avaient fait une démonstration impressionnante au large du pays sous l’admiration des garde-côtes qui avaient pu les filmer et diffuser la vidéo dans les médias.

À cette époque, des experts avaient expliqué que ces baleines pouvaient venir de l’hémisphère nord, notamment de Scandinavie et d’Islande, accompagnées de leurs petits pour profiter de l’abondance en nourriture des côtes africaines et de la chaleur des eaux chaudes qui conviennent davantage aux baleineaux.

Quelques mois plus tard, en avril 2018, un gros cétacé, encore vivant mais blessé, s’était échoué à 40 kilomètres de Lomé sur la plage d’Aného, frontalière du Bénin. Il avait été immédiatement été dépiécé par la foule puis mangé.

Le député Gerry Taama qui, à l’époque déjà, expliquait sur sa page Facebook le phénomène, s’est rendu sur les lieux ce 2 octobre pour s’assurer de la véracité des faits. Il a appelé les Togolais à ne pas consommer cette baleine morte cette fois-ci.

«Je peux attester qu’une baleine s’est vraiment échouée sur nos côtes mais elle était probablement morte depuis plusieurs jours. Le courant l’a rapportée. Elle est déjà en décomposition et certains de ses os ont même pu être récupérés sur la plage. Un important dispositif de sécurité est déployé autour de ses restes qui empestent d’ailleurs. J’insiste sur le fait qu’il ne faut pas essayer de consommer sa chair», a-t-il déclaré.

Et d’alerter: «Non seulement on ne sait pas de quoi elle est morte [peut-être empoisonnée par des produits chimiques], mais l’animal est vraiment ‘pourri’. Je répète, n’essayez pas de manger de cette viande.»

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