Le 22 septembre, Jie Z., 34 ans, de nationalité chinoise, est retrouvé gisant dans un appartement du XIXe arrondissement, le corps recouvert de plaies provoquées par une mèche de perceuse. D’après les informations du Parisien, le principal suspect a avoué les faits auprès de la police mais a été remis en liberté à cause d’un défaut de procédure.
En effet, le lendemain de son arrestation, le 25 septembre, sa garde à vue a été levée car il devait être déféré devant un juge d’instruction. Toutefois, ce dernier n’a pas été en mesure de le recevoir sous un délai de 20 heures, comme le veut la procédure. Il a donc été relâché le 26 septembre, et un nouveau mandat a dû être délivré à son encontre.
Deux jours après le meurtre, il s’est présenté de lui-même au commissariat de Pantin, en Seine-Saint-Denis, rapporte le quotidien francilien. Ce réparateur de téléphones de 39 ans a raconté que c’est Jie Z. qui s’était rendu à son domicile muni d’un marteau, prêt à en découdre. Il était persuadé qu’il était l’amant de sa compagne, laquelle s’était rendue la veille à son studio pour y faire réparer son smartphone.
Il filme sa victime en train de mourir
Le suspect raconte ensuite qu’il a désarmé son agresseur et s’est saisi d’une mèche de perceuse et d’une cale de porte. Malgré les nombreuses traces de perforation sur le corps du défunt, dont une à la gorge et au crâne, il assure qu’il n’avait pas l’intention de le tuer.
Alors que la victime agonisait face à lui, il l’a filmée et envoyé la vidéo à son épouse afin qu’elle alerte les secours, d’après son récit aux enquêteurs. Fait surprenant, il a avoué avoir eu l’intention de poster la vidéo sur des réseaux sociaux chinois, sans préciser le but de cette démarche.