Une élue Europe Écologie Les Verts (EELV) à la mairie de Nice a déclaré approuver l’incendie, en juin dernier, de l’antenne 5G de Contes, dans les Alpes-Maritimes.
«Je ne condamne pas ce qu’il a fait. Il défend l’intérêt général […]. Oui, j’approuve ce qu’il a fait. Il est malheureux d’être obligé d’en arriver là. Il n’y a pas d’autre issue hélas», a-t-elle déclaré à Nice-Matin, citée par les médias.
Le HuffPost a indiqué avoir tenté de joindre plusieurs responsables d’EELV pour savoir si cette position était conforme à la ligne du parti, mais en vain pour le moment.
Dans ce contexte, Sylvie Bonaldi a réclamé davantage d’informations sur le réseau 5G.
«Il faut […] avoir de vraies données indépendantes sur l’impact sanitaire de la 5G. De nombreux scientifiques ont alerté sur les possibles dangers de la 5G», a-t-elle indiqué.
Selon le journal, l’activiste qui avait tenté de mettre le feu à une antenne-relais en juin dernier encourt une peine allant jusqu’à 10 ans de prison et 150.000 euros d’amende.
Le réseau 5G en France
Un trentenaire, anarchiste et anticapitaliste «opposé au développement de la 5G», a été récemment mis en examen et incarcéré après avoir avoué l'incendie, en avril dernier, de relais téléphoniques dans le Jura.
Le 13 septembre, 70 élus de gauche ont signé une tribune dans le Journal du dimanche (JDD) en faveur d’un moratoire sur le déploiement de la 5G dans l’Hexagone. Ils réclament notamment une étude d’impact climatique et environnemental concernant la mise en place de ce nouveau réseau. En outre, ils déplorent l’absence d’une consultation populaire sur le sujet. Entretemps, 82% des Français se sont exprimés en faveur d’une étude sanitaire réalisée avant le déploiement, selon un sondage OpinionWay.