Interrogé sur sa réaction après des arrêts de la Cour africaine des droits de l’Homme et des Peuples «ordonnant» la réintégration de l’ex-Président Laurent Gbagbo et de l’ancien Premier ministre Guillaume Soro sur la liste électorale, le Président Alassane Ouattara a répondu que ces arrêts étaient nuls et de nul effet.
«Cette décision qui porte atteinte à notre souveraineté (…) n’est pas applicable et ne sera pas appliquée en Côte d’Ivoire», a rétorqué le chef de l’État.
Il a noté que sur les 54 pays africains, seulement 10 en sont membres dont quatre s’en sont retirés.
Saisie par des opposants ivoiriens, la Cour a ordonné dans deux arrêts la réintégration des deux personnalités ivoiriennes sur la liste électorale, exigeant également leur éligibilité à la candidature pour l’élection présidentielle.
Quatre candidats sur 44 ont été déclarés aptes à la candidature pour la présidentielle du 31 octobre 2020, à savoir le Président Alassane Ouattara (RHDP), Henri Konan Bédié (PDCI-RDA), Pascal Affi N’Guessan (FPI) et Kouadio Konan Bertin (indépendant).