Après que Sputnik France et RT ont constaté leur disparition des résultats de recherche sur Twitter, c’est l’agence RIA Novosti qui a été ciblée.
À partir de ce 28 septembre, cette dernière n’apparaît pas parmi les comptes suggérés par le réseaux sociaux. Les utilisateurs ne pourront ainsi pas le trouver dans la barre de recherche sans être abonnés à celui-ci.
«Nous considérons ces restrictions de la part de Twitter comme un acte de censure des médias, ce qui est nettement interdit par la Constitution russe. Malgré nos demandes, le réseau social ne répond pas et n'explique pas ses décisions», a déclaré le service de presse de l’agence Rossiya Segodnya dans un communiqué.
Sputnik et RT marqués
En août, la plateforme avait en effet indiqué qu’elle signait comme «Média affilié à un État» les comptes concernés des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu. C’est donc le cas de Sputnik France, RT ou encore des médias chinois Xinhua, Global Times et CCTV. La mesure n’a pourtant pas concerné plusieurs autres médias financés par les gouvernements des pays occidentaux.
Commentant les mesures prises par Twitter, Rossiya Segodnya a dénoncé une forme de censure de la part du réseaux social.
«On ne trouvera pas de telles étiquettes sur les comptes de Voice of America ou Radio Liberty. Pourtant, le compte personnel de Margarita Simonian [la rédactrice en chef de Sputnik et de RT, ndlr] est étiqueté comme un média affilié à l'État. C'est censé être l'égalité et la justice. Et la liberté d'expression juste, comment pourrions-nous nous en passer», a-t-elle indiqué.