Pour le vice-ministre russe des Affaires étrangères Andreï Roudenko, intervenant le 28 septembre en marge du septième Forum des régions de la Russie et de la Biélorussie, l’Occident a recours à une «rhétorique antirusse» pour surmonter ses propres désaccords.
«Aujourd'hui, la rhétorique antisoviétique, antirusse et antibiélorusse est utilisée par les opposants occidentaux afin de surmonter les contradictions qui s’accroissent depuis le milieu des années 2000, les frictions au sein des institutions occidentales elles-mêmes, pour [contribuer à, ndlr] la cohésion sur la base "d'un ennemi et d'une menace" communs», a-t-il déclaré.
«Préservation de la vérité historique»
Selon lui, certains pays et organisations recourent de plus en plus souvent à des techniques politiques dont la falsification de l’Histoire afin d’embellir leur propre passé et d’affaiblir ceux qui n’ont pas l’intention à se soumettre à l’ordre mondial.
«Moscou et Minsk coopèrent traditionnellement dans la lutte pour la préservation de la vérité historique», a-t-il précisé.
Il a ainsi évoqué «l'idée perverse» imposée à la communauté internationale selon laquelle l'URSS et l'Allemagne nazie étaient à parts égales responsables du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. D’après le diplomate, le but de cette technique est de remettre en question la légitimité de l'ordre mondial d'après-guerre ainsi que le rôle particulier des peuples de l'URSS dans la sécurité internationale.