S’exprimant ce dimanche 27 septembre lors d'une session extraordinaire du parlement arménien, Nikol Pachinian a abordé la question de la reconnaissance de l’indépendance du Haut-Karabakh.
«La question de la reconnaissance [du Haut-Karabakh, ndlr] est à l’ordre du jour. Nous devons discuter sérieusement de la question pour savoir si nous adoptons cette mesure ou non», a-t-il déclaré.
Se référant aux militaires, il a également noté que la situation dans la région était tendue et qu’il n’y avait pas encore un tableau cohérent de ce qui se passait.
Nouvelle escalade
Le conflit dans le Haut-Karabakh a commencé en février 1988, lorsque la région autonome a annoncé sa sortie de la République socialiste soviétique d’Azerbaïdjan. Lors de la confrontation armée de 1992-1994, Bakou a perdu le contrôle du Haut-Karabakh et des sept régions adjacentes.
Ce 27 septembre, de nouvelles tensions ont éclaté dans la République autoproclamée. Selon ses autorités, des localités ainsi que la capitale Stepanakert ont été visées par des tirs d'artillerie.
Des morts et des blessés parmi la population civile ont été signalés par le médiateur du Haut-Karabakh. La partie azerbaïdjanaise a déclaré avoir lancé une «contre-offensive» après que les forces armées arméniennes ont attaqué lesdites localités. Des civils ont été tués, selon la Défense azerbaïdjanaise.
Plus tard dans la journée, la loi martiale a été décrétée en Arménie ainsi que la mobilisation générale. L’Azerbaïdjan a également introduit la loi martiale dans certaines parties de son territoire.