Le journaliste du Washington Post Geoffrey Fowler a décidé de tester la nouvelle fonction de l'Apple Watch 6 présentée à la mi-septembre: la mesure du niveau d'oxygène dans le sang (SpO2). Pour que l'expérience soit plus précise, il portait le bijou de technologie d’Apple au poignet et un oxymètre de pouls médical au doigt. À la suite des tests, les résultats de la montre et du saturomètre varient considérablement, a conclu le journaliste, ce qu’il a décrit dans le média.
Selon l’expérimentateur, la différence entre les données de l’Apple Watch 6 et celles de l'oxymètre était d'au moins 2 ou 3%. De ce fait, le journaliste a souligné que cette option présentée comme la principale du nouveau modèle ne fonctionnait pas correctement et n’aidait pas à obtenir de véritables informations sur l'état des poumons.
De plus, Geoffrey Fowler a suggéré que la première montre testée par lui était défectueuse.
«Quand j'ai activé l'Apple Watch 6 pour la première fois, elle a montré que le taux d'oxygène dans le sang était d'environ 88 %», a déclaré le journaliste.
Il s’agit d’un taux critique faible, qui pourrait signifier de graves problèmes pulmonaires. Quelques minutes plus tard, le journaliste a fait une nouvelle mesure et cette fois, la montre a indiqué que le taux de SpO2 était de 95 %.
Plutôt du marketing
Geoffrey Fowler a résumé dans son article que l'Apple Watch 6 ne pouvait pas être considérée comme un appareil médical de précision et que la fonction SpO2 était plutôt un coup de marketing. Le journaliste a en outre indiqué que la nouvelle montre d'Apple était disponible à partir de 399 dollars, alors qu’un oxymètre médical certifié par l'Office de surveillance sanitaire des produits alimentaires et des médicaments des États-Unis (FDA) lui en avait coûté seulement 60.