Sur les réseaux sociaux, l’humoriste Élie Semoun a critiqué le renforcement de mesures sanitaires pour lutter contre le Covid-19.
L’humoriste cite l’exemple de son père, atteint de la maladie d’Alzheimer, pour qui cette situation a été difficile à supporter. Élie Semoun affirme que l’arrêt des visites a «accéléré son déclin», et soupçonne le confinement d’avoir finalement «tué [son] père».
Face à un virus qui détruit «notre économie, notre chère culture, nos rapports sociaux et nos parents», l’humoriste appelle à ne pas laisser «nos anciens» dans la solitude.
«C'est quasi criminel d'empêcher nos anciens d'être entouré de l'amour de leurs proches. Parce qu'un “Je t'aime”, un baiser, un geste valent mieux que la solitude dans laquelle nous plonge la peur de ce virus […]», explique-t-il dans son message posté sur les réseaux sociaux.
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En écho à Nicolas Bedos
Les propos d’Élie Semoun ne sont pas sans rappeler ceux de l’acteur et metteur en scène Nicolas Bedos, qui a également utilisé les réseaux sociaux pour s’insurger contre les restrictions sanitaires. Lui qui a aussi perdu son père, Guy Bedos, durant la pandémie, avait appelé à contredire les «lâches directives gouvernementales» concernant les masques et les restrictions de circulation.
Lui aussi attentif aux besoins des personnages âgées, Nicolas Bedos affirmait dans son message: «nos aînés ont besoin de notre tendresse davantage que de nos précautions». Une sortie qui avait entraîné la réaction au Sénat du ministre de la Santé, Olivier Véran, lequel avait dénoncé des propos «à l'emporte-pièce».
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