Située à 2.400 kilomètres de la Nouvelle-Zélande, l'île de Niue entretient avec elle des relations étroites et a un accord de libre association. La Nouvelle-Zélande est pourtant en avance de 23 heures et certains à Niue envisagent de changer cela.
Ceux qui se rendent à Niue, sauront que «s'ils quittent la Nouvelle-Zélande mardi, ils arrivent mardi».
«Les sociétés ont un problème le vendredi, nous voulons faire nos commandes mais il n'y a personne en Nouvelle-Zélande au travail, car c'est leur samedi. Et puis nous devons travailler le dimanche pour recevoir nos commandes, qui est leur lundi», a expliqué M.Coe à RNZ.
«Proposition en vie»
La motion n'a pas été adoptée, mais le Premier ministre de l’île, Dalton Tagelagi, a affirmé vouloir «maintenir la proposition en vie» pour le futur.
«Nous voulons nous assurer que si nous apportons un changement, c'est dans l'intérêt de notre pays et de notre peuple», a-t-il précisé, se disant ouvert aux propositions.
«Cela peut sembler simple de simplement annoncer que nous voulons changer la date, mais nous devons peser les avantages et les défis. Nous y travaillons. Le gouvernement fait ce travail, en parlant aux compagnies aériennes et aux autres pays», a constaté M.Tagelagi.
Niue ne serait pas le premier État à changer de date: en cas d'adoption de la motion, elle emboîterait le pas aux îles Samoa. Elles ont adopté la date américaine en 1892 afin de faciliter leurs échanges avec les États-Unis. En 2011, l'archipel a ainsi sauté du 29 au 31 décembre pour s'accorder avec ses partenaires commerciaux, l'Australie et la Nouvelle-Zélande.