«Nous avons reçu une sollicitation de la part de la Russie. Elle est en cours d'examen», selon le ministère des Affaires étrangères.
Mais «la priorité reste que la Russie fasse toute lumière sur les circonstances et les responsabilités derrière la tentative d'assassinat qui s'est déroulée sur son territoire à l'encontre d'un membre de l'opposition politique russe au moyen d'un agent neurotoxique de qualité militaire, appartenant à une famille d'agents développée par la Russie», ajoute la porte-parole du ministère citée dans le communiqué.
L'Allemagne, où a été transféré M. Navalny pour y être soigné, a demandé à deux pays européens, la Suède et la France, de vérifier ses propres recherches concluant à un empoisonnement de l'opposant au Novitchok.
Affaire Navalny
Victime d'un malaise au cours d'un vol en Russie le 20 août, Alexeï Navalny a d'abord été admis dans un établissement sibérien avant d'être transféré en Allemagne, où il a été conclu à un empoisonnement au Novitchok, une substance neurotoxique.
Moscou a rejeté cette possibilité, malgré les conclusions en ce sens de laboratoires allemands, français et suédois.