Alors que l’élection présidentielle américaine est prévue dans 40 jours, Washington semble jouer le tout pour le tout. L’objectif? Obtenir des résultats, et vite, en faisant plier Téhéran, son meilleur ennemi.
En effet, ce 21 septembre, Washington a imposé à l’Onu de prendre de nouvelles sanctions contre l’Iran. Cette nouvelle procédure unilatérale est contraire à toutes les lois internationales et l’Administration Trump, par l’intermédiaire de Mike Pompeo, a averti «le monde entier» qu’il ne fallait pas s’engager dans des affaires avec l’Iran dans le secteur nucléaire et dans celui de l’armement.
Ces sanctions restent majoritairement symboliques, puisque les personnes visées étaient déjà sur la liste noire des instances américaines. Leur rétablissement permettrait toutefois aux États-Unis, estime Thierry Coville, chercheur à l’Institut des Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), de s’arroger des droits. Ainsi pourraient-ils arrêter et contrôler des navires iraniens. Une conduite qui entraînerait forcément une réaction virulente de la part de Téhéran.
Plus d’explications dans ce nouvel épisode de Lignes Rouges.