Jean Messiha, membre du bureau national du RN, dénonce une «inadmissible censure» après que sa page Facebook a été «définitivement supprimée» dans la matinée du lundi 21 septembre, «sans aucune explication ni contestation possible».
Alors que ma page @Facebook est certifiée, @FacebookFR a décidé de la bannir définitivement SANS AUCUNE EXPLICATION NI CONTESTATION POSSIBLE.
— Jean MESSIHA (@JeanMessiha) September 21, 2020
Dites @laurentsolly, le 1er des “standards de la communauté” n’est-il pas le pluralisme que seule la loi encadre ?
AIDEZ-MOI SVP EN RT !
L’homme politique a alors interpellé sur Twitter le vice-président de Facebook chargé de la zone du sud de l’Europe. «Dites Laurent Solly, le 1er des “standards de la communauté” n’est-il pas le pluralisme que seule la loi encadre?».
Face à l’inadmissible censure de @FacebookFR qui a décidé de me bannir définitivement, j’en appelle à votre soutien.
— Jean MESSIHA (@JeanMessiha) September 21, 2020
Signez cette pétition en ligne.
Pour que la démocratie ne s’arrête pas à la frontière des réseaux sociaux !👇🏼https://t.co/pEf92oDV2i
Il a également lancé une pétition en ligne sur change.org dans l’espoir de récupérer sa page. Ce mardi 22 septembre, elle avait recueilli plus de 3.000 signatures. «Pour que la démocratie ne s’arrête pas à la frontière des réseaux sociaux!», dénonce-t-il.
Selon Jean Messiha, un signalement massif et organisé de «comptes islamo-gauchistes», qui eux n’ont pas été inquiétés sur le réseau social, a pu provoquer un bannissement automatique. En raison de l’épidémie de Covid-19, le haut fonctionnaire pourrait ne pas revoir sa page en ligne avant plusieurs mois. S’il se trouve dans l’impossibilité de la récupérer, il n’exclut pas de porter plainte.
Censure de Charlie Hebdo?
Début septembre, une dessinatrice et une journaliste de l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo avaient vu leur compte Instagram (qui appartient à Facebook) désactivés. Elles avaient partagé la Une du journal montrant à nouveau les caricatures de Mahomet. Les deux comptes ont été rapidement rétablis, le réseau social ayant évoqué «une erreur», sans expliquer s’il s’agissait d’une censure ou d’un signalement de masse.