Les États-Unis ont annoncé lundi 21 septembre une série de mesures punitives, visant notamment le ministère iranien de la Défense et Nicolas Maduro, au nom du respect de sanctions de l'Onu contre l'Iran contestées par le reste du monde.
«Nos mesures aujourd'hui sont un avertissement qui doit être entendu par le monde entier», a lancé le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo devant la presse.
La Maison-Blanche a fait savoir que le Président américain avait signé un décret selon lequel les États-Unis imposeront des sanctions unilatérales et rétabliront l'embargo sur les armes contre l’Iran.
Il s'agit «des sanctions économiques sévères contre tout pays, entreprise ou personne qui contribue à fournir, vendre ou transférer des armes conventionnelles à la République islamique d'Iran», a expliqué son conseiller à la sécurité nationale Robert O'Brien.
Le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin, présent à la même conférence de presse à Washington, a également annoncé des mesures contre l'Organisation de l'énergie atomique d'Iran.
Mike Pompeo a affirmé dans la nuit de samedi à dimanche que «toutes les sanctions de l'Onu contre la République islamique d'Iran auparavant levées» étaient de «retour». Mais le reste des grandes puissances, y compris les alliés américains des États-Unis, contestent cette analyse et estiment que la manœuvre de Washington est sans effet juridique.