Le Président libanais a déploré ne pas voir de solution en l'état pour remédier à la crise et pour donner lieu à la formation d'un nouveau gouvernement.
«Comme les positions se sont durcies, il semble qu'il n'y ait aucune solution à un horizon proche», a déclaré Michel Aoun lors d'une allocution télévisée.
S'il n’y a pas d'accord pour former le gouvernement, le Liban ira «en enfer», a-t-il répondu aux journalistes. Quant à une possible percée, «il peut y avoir un miracle», a-t-il souligné.
Le chef d’État a en outre proposé de renoncer à la répartition des principaux ministères sur des critères confessionnels.
Délais expirés
Précédemment, le chef du gouvernement désigné du Liban, Moustapha Adib, avait appelé les forces politiques à faciliter la formation d'un nouveau gouvernement, tandis que le processus piétine faute d'accord entre elles.
Début septembre, le Président Emmanuel Macron avait constaté que les partis politiques libanais avaient assumé de former un cabinet en deux semaines.