Une enquête menée par la plateforme de recherche anglophone OnePoll auprès de 2.000 adultes a révélé que le travailleur moyen était le plus susceptible de vivre l'épuisement professionnel dès l’âge de 32 ans. Les participants ont fait part aux experts de leurs sentiments envers le travail et des facteurs qui peuvent jouer un rôle dans l'épuisement professionnel.
Des études antérieures ont montré que le sentiment d'épuisement professionnel était observé généralement vers 35 ans pour culminer à l'âge de 50 ans. Dans les récentes études, les scientifiques soulignent que le «rajeunissement» du burn-out est dû, entre autres, à la situation sanitaire liée au coronavirus, qui a contraint des millions de personnes à travailler à domicile.
Aux États-Unis, le travailleur à distance moyen a eu 59 heures de travail supplémentaires, selon une autre étude. Ce qui équivaut à environ sept jours de travail supplémentaires complets au cours des cinq derniers mois.
Parmi les jeunes employés (génération Z), près de 60% des travailleurs sondés se disent épuisés par la tendance «toujours en ligne».
«Puisque près d'un tiers des gens disent que l'isolement les a rapprochés de l'épuisement professionnel, il ne fait aucun doute que la pandémie a eu un impact profond sur la santé mentale collective des gens», a constaté la docteure Sarah Vohra, qui a mené l'étude.
Les entreprises doivent réfléchir à la manière de réduire le stress et l'anxiété pour soutenir les travailleurs au travail, a-t-elle ajouté.
Solutions
En tant que moyens de lutter contre l'épuisement professionnel, 20% des répondants pratiquent désormais la méditation ou le yoga pour se détendre lorsqu'ils ne travaillent pas. 22% affirment souhaiter que leur employeur propose des cours de pleine conscience et de bien-être.
Un peu moins de la moitié des participants souffrant d'épuisement professionnel ont finalement démissionné. 29% envisageraient au moins de prendre un congé sans solde la prochaine fois qu’ils se sentiront particulièrement stressés.