Pour endiguer la propagation du virus qui a contaminé selon le bilan de jeudi 5.238 personnes supplémentaires, les autorités israéliennes mettent en place, à partir de ce vendredi 18 septembre après-midi, un deuxième confinement généralisé.
D’après la chaîne i24news, les mesures sanitaires entrent en vigueur quelques heures avant le début de la fête de Roch Hachana (le Nouvel An juif), pour une durée d'au moins trois semaines.
L'État hébreu, pays qui compte le plus de contaminations quotidiennes par habitant, est ainsi le premier à imposer de nouveau à sa population un reconfinement national.
S’exprimant jeudi, Benyamin Netanyahou s'est dit prêt à prendre des mesures plus sévères si la situation épidémique le nécessitait.
«La majorité des pays n'auront pas le choix que de revenir au confinement, nous l'avons vu, il faut confiner lorsque les contaminations sont en hausse. Cela dépend du système de santé et nous avons imposé ce nouveau confinement pour soulager les hôpitaux qui ont levé le drapeau rouge», a-il affirmé, cité par la chaîne.
Pendant ces trois semaines, la population est invitée à rester chez elle. Il lui sera permis de sortir pour aller au supermarché, à la pharmacie ou au travail, s'il s'agit d'une profession jugée essentielle, précise la chaîne.
Si les écoles et la plupart des commerces seront fermés, les synagogues pourront accueillir les fidèles en fonction de la taille de l'édifice. Toutes les activités de loisirs seront interdites, les déplacements entre les villes seront également limités.
La population mécontente
Quoi que le nouveau confinement soit moins strict que celui qui a été en vigueur au printemps, les mesures annoncées ont déjà suscité du mécontentement au sein de la population.
Comme plusieurs personnes ont appelé à la désobéissance civile, les autorités ont déployé près de 7.000 policiers et soldats, qui seront assistés par les forces de l'ordre des municipalités.